stockées dans les réserves de l'université (ici au
Musée Adolf-Michaelis).
A l’occasion des 36es Journées européennes du patrimoine, samedi 21 et dimanche 22 septembre, l’Université de Strasbourg met à l’honneur les richesses de ses collections, et notamment ses plaques de verre photographiques, longtemps utilisées pour l’enseignement.
Une exposition, « Les bruits du temps », tirée de la résidence d’artiste d’Arno Gisinger (au Frac Alsace, à partir d’octobre) ; un livre, La plaque photographique, un outil pour la fabrication et la diffusion des savoirs. 19e-20e siècle, récemment paru aux Presses universitaires de Strasbourg. En cette rentrée 2019, les plaques photographiques sont sur tous les fronts. Il était donc bien normal que l’édition 2019 des Journées européennes de patrimoine, pilotée pour l’Université de Strasbourg par le Jardin des sciences, y consacre son temps fort.
Le livre de Denise Borlée et Hervé Doucet, La plaque photographique…, fera justement l’objet d’une présentation. Ce recueil de regards croisés de spécialistes met en lumière la généralisation de l’emploi d’un outil pédagogique perçu comme particulièrement innovant au tournant des 19e et 20e siècles, aussi bien pour l’enseignement populaire que primaire, secondaire, technique et universitaire.
C’est encore Denise Borlée et Hervé Doucet qui sont à l’origine de l’exposition « À côté de la plaque - la cathédrale de Strasbourg et la collection de plaques de projection de l’Institut d’histoire de l’art », réalisée en 2015 avec l’aide de leurs étudiants, et présentée à l’Institut de géologie. Des projections seront assurées tout au long de la manifestation, notamment de plaques lumineuses sur épidiascope.
Les visiteurs des Journées du patrimoine pourront encore découvrir le processus de numérisation des plaques actuellement à l’œuvre et ses acteurs, ainsi que les plaques de verre de l’Institut de géologie, dont certaines seront projetées.
